PROJET 2020-2026 POUR NOTRE VILLE

Pour une ville Verte et Ouverte

CADRE DE VIE : mobilité et habitat,

urbanisme et transition écologique

  • intégrons l’impact écologique sur la flore, la faune et l’humain de toutes les décisions municipales ;

  • demeurons vigilants sur les opérations foncières majeures et utilisons notre droit de préemption contre les opérations dévastant notre l’environnement forestier ;

  • orientons la gestion des espaces publics vers une végétalisation progressive (cours d’école, cimetière, pieds d’arbres urbains…) ;

  • érigeons comme principe l’arrêt de l’artificialisation des sols.

 

Coconstruction d’une trame verte

  Afin que tout le monde puisse devenir acteur de la préservation de cette biodiversité, nous mettrons en place une coconstruction d’une trame verte. Son objectif est d’apporter des arguments (suivi d’indicateurs écologiques) pour justifier la préservation de ces espaces dans le cadre du PLUI. Pour ce faire nous ferons appel à toutes les personnes ayant des connaissances en écologie dans notre ville. Il est aussi prévu de se rapprocher du Muséum National d’Histoire Naturelle (MNHN) à cet effet. Des sessions de formation seront mises en œuvre pour que chaque acquiert le savoir nécessaire à sa participation dans cette action (enfants compris). Nous procéderons à un inventaire des espèces végétales (habitats) et animales (ainsi que leurs déplacements) au sein des espaces verts de la commune (bois des Pourris, bois du lavoir…). Nous mettrons ensuite en oeuve des indicateurs de suivi dont chacun pourra constater les évolutions.

  • créons un lieu d’accueil et d’information pour les randonneurs et les grimpeurs, ainsi que des chemins thématiques (patrimoine architectural, faune et flore, …) ;

  • donnons-nous  les moyens de mériter les  labels « Villes fleuries », « Éco jardin (gestion des espaces verts ouverts au public),  « Éco propre » (propreté des espaces publics), « APIcité (pour la protection des abeilles) », « Terre Saine (pour l’abandon des phytosanitaires) » et Ville étoilée » (pour une extinction nocturne appropriée). Faisons-en des objectifs déclinés en plans d’action ;

  • impulsons au sein de l’intercommunalité la signature de « Contrats de transition écologique  » (CET) » et  du « Plan  vélos » qui financerons nos projets innovants ;

  • préservons et entretenons les sentiers et venelles de Bois-le-Roi ; rouvrons les passages qui ont fait l’objet d’une appropriation illégale ;

Politique « zéro déchet » et « zéro gaspillage »

  • organisons des formations pédagogiques pour outiller les citoyens à la mise en place d’actions collectives et individuelles « zéro déchet » ;

  • valorisons les déchets verts de la commune par compostage accessible aux bacots ;

  • cartographions par nature les achats communaux et organisons une politique municipale d’achat socialement et écologiquement responsable (choix de produits reconditionnés).

  •  instituons un site de troc de services (SEL) et de recyclage de matériels en vue promouvoir un artisanat de réparation opposable à l’industrie ;

  Avant qu’il nous soit imposé, amorçons le rattrapage du retard en « logements  à loyer social » en privilégiant la rénovation du bâti ancien ;

Urbanisme et logements à loyers sociaux

  Nos enfants ne peuvent se loger à Bois-le-Roi, les pompiers ne peuvent recruter convenablement des volontaires faute de renouvellement de population, le niveau de prix des  habitations réduit l’offre d’assistantes maternelles, etc. !

  Amorçons le rattrapage du retard en logements à loyer social (voir par ailleurs notre article sur ce site) en agissant prioritairement sur la rénovation du bâti ancien. Les impératifs légaux en la matière vont bientôt s’imposer à notre commune du fait de la croissance démographique de Fontainebleau, ville centre de la Communauté d’agglomération à laquelle BLR a adhéré. Il importe d’intégrer cette donnée dans l’urbanisme de la ville afin de le maîtriser plutôt que devoir le subir.

  • établissons, avec appel à la population, l’état des lieux de la voirie dont la situation est discriminante et non sécurisée (trottoirs, voies de circulation) notamment pour les personnes isolées et en situation de handicap ;

  • définissons des objectifs en matière de sécurité routière (éclairage, marquage au sol, panneaux, miroirs etc.) après recensement des points dangereux par consultation de la population ;

  • optimisons les transports en commun avec l’utilisation des parkings existants à la périphérie (Chartrettes, Fontaine-le-port)  et la création de nouveaux emplacements de desserte ;

  • rendons plus accessibles la gare, les commerces et les services à BLR à nos concitoyens par la mise en place de navettes minibus en nombre suffisant pour diminuer la pression véhiculaire ;

  • au-delà du « 1000 pattes » ; à l’instar d’autres communes développons des expériences de déplacement alternatif (ramassage des enfants par bus à pédalage et /ou à traction animale…) ;

  • augmentons le nombre de parcs sécurisés pour vélos (île de loisirs/cité/écoles/stades) ;

  • engageons le plan local de déplacement urbain (voir description plus bas) ;

  • optimisons et sécurisons les zones de stationnement autour des écoles avec notamment une piétonisation de la zone Olivier-MÉTRA ;

  • abritons une application locale de covoiturage de proximité ;

  • encourageons les opérations d’autoconsommation photovoltaïque ;

  • modifions l’éclairage public pour réduire la consommation énergétique et réduire la pollution lumineuse ; déployons progressivement l’éclairage dynamique ;

Limitons la pollution lumineuse

  Limitons la pollution lumineuse qui contrarie la biodiversité ; faisons respecter la législation sur l’éclairage de nuit pour les enseignes et vitrines, en concertation avec les habitants éteignons l’éclairage public sur une période suffisamment longue la nuit (par exemple une heure après le dernier train du soir et avant le premier du matin) partout où cela est possible et utilisons un éclairage dynamique partout où l’extinction n’est pas possible.

  • passons  les bâtiments communaux en énergie 100 % renouvelables, accentuons leur isolation thermique ;

  • construisons sous conditions de bâtiment à énergie positive tout nouvel équipement municipal bâti ;

  • renouvelons sur la durée le parc automobile municipal en véhicules électriques ;

  • amplifions la part de l’alimentation biologique et locale dans les menus scolaires ;

  • favorisons l’intégration des nouveaux sites dans les structures existantes plutôt que d’y sacrifier de nouvelles surfaces foncières ;

  • ouvrons, par quartiers, des opérations d’autoconsommation photovoltaïque et lançons l’étude d’un projet « d’éco-ville » avec maisons de ville à énergie positive, et programmes intégrés d’énergies renouvelables, promouvant le « vivre-ensemble » et la mixité sociale. Il s’agit de proposer des logements s’intégrant dans un cadre de vie agréable, de qualité tout en limitant l’empreinte écologique de la zone bâtie. Cet éco-quartier devra s’intégrer dans la ville existante et les territoires qui l’entourent et promouvoir une gestion responsable des ressources.

Manque de salles d’activités culturelles et sportives à BLR

  L’activité sportive en salle est bridée par le manque de locaux. L’occasion perdue en 2002 par la municipalité DELPORTE de disposer par bail emphytéotique de la salle Marcel-PAUL, contre engagements de travaux, pèse lourdement (cf. Conseil municipal du 3 juillet 2019, page 19/27 consultable via le lien :

  • https://www.ville-boisleroi.fr/sites/boisleroi/files/document/2019-09/PV%2020190703%20VF.pdf ).

  Il subsiste néanmoins plusieurs pistes :

  • relancer la négociation avec la Caisse Centrale d’Activités Sociales (CCAS) organisme gérant les activités sociales d’Edf) et à ce titre, propriétaire du bâtiment. L’intérêt de cette sage solution est évident mais encore faut-il que le propriétaire modifie son attitude et accepte désormais de vendre après avoir supporté, à ses frais, l’importante rénovation du bâtiment ;

  • quoi qu’il en soit, profitons de l’élargissement aux élèves de La Rochette du secteur scolaire du Collège Dénecourt pour obtenir du Conseil départemental Seine-et-Marnais, autorité compétente en la matière,  la construction d’un gymnase scolaire à proximité du collège. Ce dernier pourrait être accessible aux activités sportives bacottes hors période d’enseignement (soirées + jours de fins de semaine et/ou de vacances scolaires).

  Concernant les espaces culturels, occasion perdue cette fois-ci par décision de justice en 2006 ; un nouveau bâti dédié à cette fonction, tout comme la bibliothèque gagnerait à être concerté/financé/édifié avec Chartrettes dans un raisonnement global sachant que notre voisine dispose déjà d’un équipement culturel, d’un gymnase mois usité que le nôtre mais en revanche ne possède pas de bibliothèque (voir chapitre « Démocratie locale », de la nécessité d’œuvrer davantage avec Chartrettes pour économiser l’argent public de chacun).

 


 

ACTION SOCIALE :  solidarité et santé publique

  • déployons l’adhésion à toutes les activités municipales et associatives payantes sur la base d’un barème progressif (extension du système du taux d’effort CAF éliminant les effets de seuil) tout en assurant aux associations leur équilibre financier ;

  • instituons des abattements fiscaux pour une plus grande justice sociale ;

Projet de santé publique

  Un réel projet de santé publique à Bois-le-Roi exige la création d’un nouvel espace pluri-professionnel (médecins généralistes, spécialistes et professions paramédicales) qui proposera :

  • un parcours coordonné de santé ;

  • un nombre de médecin adapté aux besoins ;

  • de la prévention ;

  • la prise en compte de semi-urgences.

  L’espace dédié à la prévention pourra aussi accueillir une cellule d’écoute et d’information sur la contraception, la violence, les infections sexuellement transmissibles et relayer les campagnes nationales sur la santé (alimentation, addiction, harcèlement).

  La maison de santé est une exigence absolue, elle est l’occasion de réfléchir à une vraie organisation des soins primaires au niveau local et répondant aux exigences de santé publique de notre commune :

  • l’isolement des personnes âgées au quotidien comme dans les situations inhabituelles (canicule par exemple) ;

  • la pédiatrie et la santé de la femme ;

  • la souffrance au travail ;

  • la prévention des addictions ;

  • la coordination des services de soins et des structures sociales.

  La recherche d’un projet concerté avec Chartrettes est une nécessité pour éviter les concurrences stériles et contreproductives et produire au contraire un projet attractif.

 

  • mettons en place des cellules/liens de solidarité intergénérationnelle en vue de recréer du lien avec nos aînés, au quotidien comme dans les situations inhabituelles (canicule par exemple, situation au demeurant appelée à se répéter et s’aggraver du fait du réchauffement climatique) ;

  • engageons des actions de prévention et de recours pour les familles et/ou les personnes en situation précaire (emploi, logement, santé, aides alimentaires, aides financières) ;

  • l’état de la voirie communale est discriminante pour les personnes à mobilité réduite et contrarie leur vie sociale ; aménageons le mobilier urbain et les axes de circulation en tenant compte de ce devoir de solidarité ;

  • instaurons un service de visites systématiques aux personnes seules et à mobilité réduite de la commune, ainsi qu’une information sur les risques d’abus de faiblesse relayée par les agents communaux en relation avec cette population.


VIVRE ENSEMBLE : culture, sports, jeunesse et lien social

  • réaménageons le stade Langenargen et créons y un lieu de vie pour les associations ;

  • renforçons les liens entre les différents partenaires éducatifs, culturels et sportifs, à BLR, avec Chartrettes et dans notre communauté d’agglomération ;

  • lançons une étude prospective analysant les besoins d’accueil de la petite enfance en impliquant les structures concernées (RAM, crèche, centre de loisirs, école, associations de parents)  et actons de la mise en œuvre de toutes les solutions de structures collectives (création d’une 2è crèche, passage de la halte-garderie en 5 jours ouvrables, multi-accueil, etc.) ;

  • concernant le projet de médiathèque, il importe de ne pas limiter le projet à une bibliothèque basique mais d’aménager le lieu en une véritable médiathèque ouverte aux pratiques culturelles et aux activités associatives. Ceci nécessite de disposer d’une salle  de spectacles et de salles de réunion. Il importe de rechercher avec nos voisins une complémentarité de moyens et de structures ;

  • favorisons dans les projets culturels ou sportifs la prise en compte du sport féminin, des activités intergénérationnelles, de la monoparentalité et du handicap ;

  • déployons l’alimentation bio, local, équitable dans les menus de nos enfants ;

  • élargissons la gamme des modes de garde petite enfance pour que tous les parents puissent réellement choisir celui qui convient le mieux.

 Politique « Petite enfance »

  Grâce à la crèche associative « Dessine-moi un mouton » et l’implication de ses bénévoles et salariés, dix nouveaux   enfants bacots bénéficient par an d’un accueil collectif de qualité. Cette capacité est cependant – et depuis très longtemps – notablement inférieure à la demande croissante des parents bacots pour ce mode de garde. La commune ne peut ignorer plus longtemps cette situation dont elle est responsable.

Il importe de disposer d’une deuxième crèche fonctionnant selon les exigences du développement durable :

  • avec une amplitude horaire notamment compatible à l’activité pendulaire de nombreux parents vers Paris ;

  • avec une périodicité bimestrielle des inscriptions et de la rentrée des enfants.

L’ouverture de ce nouvel établissement permettra alors à la halte-garderie de recouvrer  pleinement son rôle.

  • étudions l’implantation à Brolles d’un jardin public doté de jeux d’enfants ;

  • écoutons davantage les demandes issues des conseils d’école notamment en fournissant  mobiliers/matériels scolaires suffisants, adaptés et permettant à nos enfants d’apprendre dans les meilleures conditions possibles ;

  • intensifions les activités associatives au sein du centre de loisirs.

 

Politique « Enfance »

  L’éducation des enfants ne se limite pas à leur scolarisation.

  L’activité des enfants au Centre de loisirs « Le Soleil bacot » gagnerait à être enrichie par une coordination amplifiée avec les associations sportives et culturelles locales.

  En consultation avec tous les acteurs et partenaires, il conviendra de permettre aussi aux enfants du Centre de loisirs de pouvoir bénéficier le mercredi des activités dispensées ce jour dans la ville.

  À titre d’illustration, un encadrement renforcé peut emmener à pied les enfants vers les stades pour y être pris en charge par les clubs développant alors des initiations à leur propre pratique.

  De même, l’éveil à la musique, au chant, à la décoration etc. peut être dispensé aux enfants à l’intérieur du Centre de loisirs et en élargir le champ d’activités.

  Ces projets s’épanouiront dans une ville où les déplacements seront enfin sécurisés (Cf. § sécurité publique).

  • créons une maison des adolescents en vue de veiller à leur développement heureux et serein ; dotons la d’un encadrant à même d’animer des activités vers les adolescents et les adolescentes bacot(te)s.


Politique « Ados »

  Menée en collaboration avec la Communauté d’agglomération « Pays de Fontainebleau » (à ce propos, voir infra  le dernier chapitre intitulé « ZOOM ») qui dispose de la compétence  « jeunesse », cette politique aura pour objectifs d’accompagner les projets, de proposer des séjours vacances, d’établir un local dédié avec un référent jeunesse, de favoriser l’écoute et répondre aux demandes d’information des jeunes en créant une antenne « Point Information Jeunesse ».

  • élargissons la prise en charge des collégiens après les cours (animation culturelle, sportive, ludique et pédagogique) ;

  • renforçons les propositions de spectacles et d’activités à destination des jeunes ;

  • établissons des locaux multi-activités dédiés aux 12-17 ans et au plus de 18 ans (jeux de plateaux, salle de répétition de musique, de danses, de projections, de débats et de rencontres) ;

  • créons un poste de référent jeunesse ayant des missions de médiation.

   Pour plus de détails, voir sur ce présent site notre fiche thématique « Enfance, Petite enfance, Jeunesse »

 


SÉCURITÉ PUBLIQUE : une ville protectrice,

des citoyens acteurs de la sécurité publique

  • recensons dans notre commune le nombre et  la composition des actes d’incivilités et d’insécurité, de toutes natures afin de mieux les réduire ;

  • communiquons régulièrement et en toute transparence sur ces chiffres.


Pour autant la principale insécurité dans notre commune demeure l’
insécurité routière : combattons-la résolument ! Engageons le plan local de déplacement urbain.

 

Plan local de déplacement urbain

  Issu d’une large concertation avec la population, il établira sur tout le territoire communal les stationnements et sens de circulation en privilégiant la mobilité douce et l’accessibilité pour tous (cyclistes, personnes accompagnatrices de poussettes ou vulnérables : handicapées, seniors, coureurs urbains nocturnes, enfants). L’objectif est de pouvoir aisément et en sécurité traverser la ville, du nord de Brolles à la base de loisirs et de la Seine à la route de Bourgogne.

  Dans ce cadre :

  •  établissons avec appel à la population l’état des lieux de la voirie dont la situation est discriminante et non sécurisée (trottoirs, voies de circulation) ;

  •  déployons des mesures de sécurité routière (éclairage, marquage au sol, panneaux, miroirs etc.) après recensement des points dangereux en consultation de la population ;

  • définissons des objectifs de sécurité routière et publions les indices de progression.

 


ACTION ÉCONOMIQUE : circuit court et télétravail

  • défendons le maintien des services publics à BLR tel que le guichet de la gare ;

  • créons une pépinière d’entreprises en lien avec une structure de télétravail, projet qui demeure à réactiver ;

  • dotons la zone activité d’un projet de recyclerie solidaire à l’instar de celle de Vaux-Le-Pénil qui connait un franc succès, alliant insertion sociale et objectif écologique ;

  • développons une commune actrice de l’insertion économique et sociale (clause sociale légale dans les marchés publics majeurs, emploi de travaux d’intérêt général, recensement des besoins locaux en main d’œuvre) ;

  • soutenons le commerce de proximité et notamment les circuits courts qui facilitent la vie quotidienne des bacots et minimise l’empreinte économique. Donnons au commerce de proximité une meilleure accessibilité (Cf. plan de circulation) ;

  • oeuvrons pour la réimplantation d’un espace commerçant à Brolles ;

  • activons, à l’instar d’autres villes, notre capacité à sauvegarder le commerce de proximité en mettant en oeuvre des opérations de rachats de fonds en vue d’une attribution ultérieure de leur activité en location-gérance (opération de portage commercial en vue de sauvegarder la diversité des activités)

  • recensons régulièrement les besoins en recrutement des entreprises locales et faisons leur publicité ;

  • soutenons le développement des deux marchés de la ville (dimanche et jeudi) et l’extension du nombre des étals et leur diversité d’activité.

 

 


 

DÉMOCRATIE LOCALE : quartier, commune et agglomération

  Nous l’avons maintes fois écrit : la succession régulière d’équipes qui se détestent tant leur politique se ressemble ne nous intéresse pas. Il est temps de rompre avec les alternances sans alternative.

  En l’occurrence, en matière de démocratie locale, il s’agit avant tout d’instituer une autre méthode de relation avec les bacots, une démarche transparente reposant sur la participation de tout un chacun aux décisions qui le concerne. Nous faisons en cela le choix serein et résolu d’une gestion effectuée sous la surveillance critique et éclairée de nos concitoyens. Nos propositions en matière de « démocratie amplifiée » (référendums locaux, conseils de quartier, conseil des jeunes…) ont été rejetés lors de la séance du Conseil municipal par la majorité sortante nouvellement élue (Cf. compte-rendu du Cm du 17 janvier 2019, page 4/20 et suivantes :

 

 

  Seule liste bacote ayant signé la charte d’Anticor (https://www.anticor.org) nous faisons nôtre les 30 engagements formulés par cette association de lutte contre la corruption et pour l’éthique en politique dont notamment :

  • engagement de ne pas postuler à plus de deux mandats successifs ;

  • association des élus de la minorité à la phase de négociation des marchés ;

  • publication du montant des indemnités versés aux adjoints et au maire ;

  • publication des frais d’avocats engagés par la commune et tous les jugements rendus ;

  • mise en place d’une commission consultative des services publics locaux ;

  • publication annuelle de la consommation des marchés par contractant (par filiale et par groupe industriel)

  • attribution de la Vice-présidence de la commission des finances à un élu d’opposition…

  • ouvrons des séances de débat avec le public au terme des conseils municipaux ;

  • mettons la ville en conformité avec la loi et ouvrons par défaut les données (https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000033205512&cidTexte=LEGITEXT000031366350&dateTexte=20161009) ;

  • encourageons la participation citoyenne aux commissions ;

  • diffusons sur internet les séances de Conseil municipal ;

  • renforçons les droits de contrôle des groupes d’opposition municipale sur l’activité municipale en leur réservant la présidence de la commission des finances ;

  • publions sur le site de la ville les comptes financiers communaux et l’ensemble des délibérations votées et des décisions prises ;

  • présentons les choix budgétaires et la priorisation du programme d’équipement à la population, hors des séances du Conseil municipal, dans les conseils de quartier et sur la Toile internet ;

  • publions régulièrement l’état d’avancement des principaux projets entrepris ;

  • assumons des Formations pédagogiques en Ligne Ouvertes à Tous (F.L.O.T.) sur le fonctionnement d’une commune ;

  • créons un espace numérique collaboratif municipal pour transmettre demandes et avis des habitants-usagers et organiser l’échange d’information avec eux ;

  • développons le financement participatif ;

  • jumelons BLR avec une commune d’un pays du Sud pour y favoriser codéveloppement et coopération ;

  • formons avec Chartrettes une « Commune nouvelle ». La consolidation des liens et des économies d’échelles avec Chartrettes, notre voisine et notre  « jumelle », est notre avenir, anticipons-le !

Un choix d’avenir : former une commune nouvelle avec notre voisine Chartrettes

  Nous l’écrivions il y a 6 ans  « A défaut d’être proactif en ce domaine, le préfet risque fort de nous imposer l’intégration à l’intercommunalité de Fontainebleau ou de Melun dont les élus décideront alors de notre avenir ».

  L’impéritie du Maire de l’époque et le soutien de l’actuel à l’intégration bellifontaine nous ont précipité dans la communauté d’agglomération de Fontainebleau sclérosée par sa rivalité « mairies périphériques contre ville centre ». Ceci renforce la nécessité de créer une « Commune nouvelle » avec Chartrettes, forme souple de mutualisation et de coopération renforcée visant aux économies d’échelles, à la mutualisation des équipements et à une meilleure représentativité au sein de notre échelon supra communal commun « Communauté d’agglomération du Pays de Fontainebleau ».

Équilibrer la prise de décision entre démocratie participative et démocratie représentative

  Faisons émerger différentes instances de concertation et de propositions :

  • mettons en œuvre des conseils de quartier dotés d’enveloppes budgétaires. Ces conseils seront les pivots de la mise en place de nos projets. Ils constitueront le garant de l’élaboration collective et de la mise en œuvre des projets structurants. Le  plan pluriannuel d’investissement y sera systématiquement présenté ;

  • ravivons le conseil municipal des jeunes (en collaboration avec la Communauté d’agglomération Pays de Fontainebleau qui dispose de la compétence « jeunesse ») ;

  • installons dans la commune, conformément aux exigences du Code de l’Urbanisme, des panneaux d’expression libre ;

  • portons à la connaissance de nos concitoyens le vote de nos délégués au sein du conseil communautaire du Pays de Fontainebleau en le publiant sur le site de la ville.


ZOOM : la Communauté d’agglomération

du Pays de Fontainebleau

 

  Le scrutin municipal de mars prochain comporte l’élection de conseillers communautaires au sein de la Communauté d’agglomération Pays de Fontainebleau. Habituellement passage lacunaire des engagements électoraux, le programme d’activité des candidats à l’échelon supra communal est pourtant stratégique.

  Cette désignation n’est en effet pas anodine car la Communauté d’agglomération dispose à ce jour d’importantes compétences dont l’étendue est en outre historiquement appelée à s’accroître :

  • développement économique ;

  • aménagement de l’espace communautaire ;

  • équilibre social de l’habitat ;

  • politique de la ville ;

  • accueil des gens du voyage ;

  • collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés ;

  • eau et assainissement ;

  • protection et mise en valeur de l’environnement et du cadre de vie ;

  • construction, aménagement, entretien et gestion d’équipements culturels et sportifs d’intérêt communautaire ;

  • action sociale d’intérêt communautaire ;

  • défense contre l’incendie ;

  • aménagement numérique ;

  • berges de rivière ;

  • soutien aux activités artistiques, culturelles ou sportives.

  L’intercommunalité, au-delà d’être une institution, est d’abord une pratique. En l’occurrence elle est nécessaire afin de déployer les liaisons douces au-delà des limites communales (bords de Seine vers Melun, sentier Jean-Bart via la Croix de Toulouse vers Fontainebleau par exemple). Sa collaboration est indispensable en vue créer les parkings-relais nécessaires (Chartrettes, Fontaine-le-Port) à l’extension de l’utilisation des bus-navettes. La structure intercommunale est en outre compétente pour signer avec l’État les contrats de financement « Contrats de transition écologiques ».

  Notre communauté d’agglomération  constitue l’échelon pertinent pour mettre en œuvre les continuités écologiques retenues pour constituer les trames vertes (connexion d’espaces verts protégés) et bleue (cours d’eau et zones humides), trame noire (zones d’obscurité) en vue d’instituer les corridors biologiques nécessaire à la préservation des espèces.

  Il est donc important de disposer d’élus intercommunaux qui s’engagent :

  • à combattre la désertification médicale ;

  • à développer, en lien avec le Département de Seine-et-Marne, des Établissement d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes (EHPAD) dont le territoire est tragiquement sous doté ;

  • à favoriser le développement harmonieux du logement social dans toutes les communes du territoire intercommunal ; 
  • à mettre en œuvre sur le territoire les outils de la transition écologique et de protection des espèces menacées par le réchauffement climatique, l’urbanisation et l’activité humaine.