Préservation de la biodiversité
Malgré la création de nouvelles zones Nr et Nj, permettant respectivement de protéger des zones considérées comme des réservoirs de biodiversité au centre de Bois-le-Roi et les arrières des zones urbaines pour freiner la densification naturelle induite par les partitions de parcelles,
nous avons constaté de nombreux manquements et anomalies au sein de ce projet de PLUi concernant la protection de la biodiversité. En voici une liste non-exhaustive pour lesquels nous demandons que soient prises en considération nos demandes :
- Prendre en compte et protéger l’ensemble des lisières boisées (très partiellement cartographiées), des rus (aucun n’a été pris en compte alors qu’un atlas existe), des mares et des sentes (certaines sont manquantes).
- Mieux protéger les grands arbres à l’aide d’une règle de protection claire évitant toute ambiguïté. Aujourd’hui, celle-ci dit que « les implantations des constructions devront tenir compte des arbres de grand développement existants ». « Tenir compte » nous semble un peu vague…
- Remettre des protections dans les zones situées au Nord du Port Baquin et autour des Carrés Potagers (cf images A et B).
- Mettre une protection « espace boisé classé » sur les parcelles de la rue des Sesçois dites « bois de la source » en conformité avec le petit bois situé entre les rues Louis Périn et Paul Doumer. Notons à ce sujet qu’il est dit dans l’Atlas de la Biodiversité Communale que « La végétation de lisière est attractive pour des espèces qui trouvent des gîtes en milieux boisés ».
- Mettre en cohérence l’esquisse de trame verte avec des objectifs de préservation de la biodiversité. A l’heure actuelle le diagnostic – aussi incomplet soit-il -ne se traduit pas en termes de zonages et de protections adéquates pour préserver ces espaces, ni pour remédier aux discontinuités établies.
- Revoir l’OAP « RUE DE L’ILE SAINT-PIERRE – AVENUE CASTELLANI » (La Focel) dont l’emprise au sol est de 20 %. Néanmoins, avec une surface de 1,6 ha et 1500 m² de construit actuellement, cela pourrait engendrait une surface bâtie potentiellement multipliée par 2. Nous suggérons de limiter cette emprise à 10 %. Par ailleurs, deux bandes d’espace boisé classé ont été supprimées (Image C). Nous demandons à ce qu’elles soient rétablies.