Le 16/11/23, par J.M.Martin
La tradition de rester discrets sur les individus prévaut dans la publication d’une tribune mais les changements intervenus dans notre délégation au conseil municipal au cours des derniers mois, nous conduisent à faire entorse à cet usage.
Camille Gire et Jean-Luc Perrin ont souhaité passer la main après plusieurs années d’investissement à faire progresser la vie communale de Bois le Roi. Ce pourquoi, ils en sont chaleureusement remerciés. Leur départ à mi-mandat était préparé de longue date. Pierre-Antoine Versini et Julien Dupuis leur succèdent et complètent l’équipe en place.
Le sujet développé, la conduite d’une réflexion collective sur l’évolution de notre représentation, illustre notre conception d’une organisation soucieuse d’appliquer à ses membres une démarche conforme à sa vision des rapports sociaux portant en germe des pratiques innovantes de démocratie.
Nécessaire renouvellement des responsabilités inscrit dans un temps défini, aspirations individuelles, acquisition des compétences, acceptation d’une limite à un mandat, confiance d’une équipe, participent des arguments pour assurer une rotation des postes dans la sérénité.
La liberté des expressions individuelles, la transparence des informations, la préparation des débats, l’anticipation des décisions, l’écoute des propositions différentes, la tolérance à la critique, le sens de l’intérêt collectif conditionnent la réalisation d’une ambition dont les principes s’appliquent au renforcement de la démocratie locale.
Quelle que soit la situation, le changement n’est jamais une évidence, la poursuite d’un idéal, le partage de valeurs ne prédisposent pas naturellement à composer avec une légitimité reconnue par ses pairs et validée par l’élection, une volonté politique forte est là pour rappeler les objectifs à atteindre et les moyens à mobiliser.
Il est regrettable que la majorité municipale soit aussi peu réceptive à reconsidérer ses méthodes de discussions; les défaillances constatées dans le dossier concernant la construction d’un nouveau gymnase et l’impréparation des débats sur la convention avec la SAFER(Société d’Aménagement Foncier et d’Établissement Rural) le démontrent encore.